Animation de Réseau consacrée aux Usages et à l'acceptabilité des innovations dans les transports.

L'Animation de réseau Ifsttar « USACT » se veut un lieu de rencontre privilégié entre les différentes équipes internes et externes à l’IFSTTAR s’intéressant aux processus d’adaptation et de développement des usages induits par les changements techniques, sociaux, organisationnels et d’aménagement dans le domaine des transports et à l’acceptabilité de ces changements. Les changements auxquels nous nous intéressons sont ceux susceptibles d’affecter les pratiques des utilisateurs des systèmes de transport (conducteurs, utilisateurs des TC, cyclistes, piétons) autant que des concepteurs et gestionnaires des réseaux (infrastructure, exploitation, sécurité, poste de conduite ou de pilotage). La thématique de cette AR est transversale aux disciplines s’intéressant aux aspects humains et sociaux de la relation entre les usages, la conception et l’innovation dans le domaine de la mobilité. Dans cette perspective, cette AR traite d’enjeux sociétaux tels que la préservation de la santé et de l’environnement et l’inclusion sociale. Il s’agit aussi d’enjeux en termes de conditions de travail des acteurs du transport. L'AR a organisé 4 évènements : - séminaire de connaissance mutuelle en 2015 - séminaire consacré à l'innovation en 2016 : ce séminaire a eu un succès notable avec 30 participants - table ronde dans le cadre des décennies de l'IFSTTAR consacrée à la participation des usagers dans le domaine du transport - séminaire de clôture sur le véhicule autonome en 2018.

Contacts Université Gustave Eiffel

DOMMESAurélie

DIONISIOCorinne

GRESSELReinhard

BURKHARDTJean-marie

CHAMPELOVIERPatricia

PHILIPPS-BERTINChrystèle

ADELÉSonia

KAROS développe un service de covoiturage prédictif basé sur l’utilisation de techniques de Machine Learning pour l’apprentissage automatique des habitudes de déplacement des conducteurs et des passagers. Une application mobile est proposée aux utilisateurs : elle utilise les capteurs du Smartphone pour récupérer les données de localisation lors de tous les déplacements. Ces informations sont régulièrement envoyées aux serveurs de KAROS qui les analyse pour déduire les déplacements de l’utilisateur. L’ensemble des déplacements de l’utilisateur est ensuite utilisé pour construire un modèle prédictif en vue d’estimer les trajets des prochaines 24h et détecter des opportunités de covoiturage. La démarche proposée est centrée sur le service. Comment un service de covoiturage peut-il prendre en compte les différents besoin des individus ? Quelles fonctionnalités permettent aux usagers de franchir le pas du report modal ? L'objectif est donc double : étudier de façon approfondie les besoins des individus lors de leurs déplacements quotidiens, identifier les leviers et freins à l'usage du covoiturage.

Contacts Université Gustave Eiffel

ADELÉSonia

En considérant le réseau de Transport en commun Francilien, le projet IVA ambitionne de mieux connaître l’état du système de transport multimodal à court et à moyen termes et de mieux comprendre le comportement des usagers face à l’information voyageurs

Face à l’explosion de la demande de transport, les opérateurs de transport doivent gérer des systèmes de transports multimodaux de façon complexe et notamment leur évolution en temps réel. Celle-ci est liée à de nombreux facteurs (incidents matériels, affluence, etc.), et sollicite une interaction permanente entre les opérateurs et les usagers des réseaux de transport, au travers de l’information voyageurs. Le projet IVA a été lancé pour 4 ans en septembre 2017. Il vise à optimiser la mobilité multimodale en Ile-de-France. Pour cela, le projet couvre notamment deux objectifs scientifiques et technologiques : - estimer, modéliser et prévoir les flux des voyageurs dans le réseau de transport Francilien en situation nominale et perturbée. A l’aide de modèles d’apprentissage statistique, il s’agit de mieux qualifier les systèmes de transport en commun, notamment en termes de fréquentation, de retard et de congestion ; - mieux connaître les usagers et leur comportement de mobilité en situation normale et perturbée et en particulier l’influence de l’information voyageurs sur ces comportements. Pour ce volet, deux approches différentes seront mises en œuvre : l’une orientée «données et apprentissage statistique» et une deuxième approche orientée modélisation comportementale à partir de méthodes qualitatives et quantitatives (enquêtes). Un croisement des résultats des deux approches est prévu.

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ADELÉSonia

Ce projet montre que, pour les citoyens, la sécurité de la conduite du train autonome n'est pas un sujet d'inquiétude contrairement à la sureté à bord ou la qualité du service client. Les participants appréhendent surtout la disparition du personnel à bord.

Porté par l'IRT Railenium, le projet train autonome service voyageur vise à expérimenter des prototypes de trains autonomes. En parallèle des développements techniques, SNCF a souhaité envisagé l'acceptabilité des trains autonomes chez les citoyens dans le but de guider la conception et la communication. Aurore Lemonnier, recrutée par Railenium en post-doc et encadrée par le laboratoire a mené 30 entretiens semi-directifs avec des usagers et non-usagers du train pour comprendre comment les citoyens se représentent les trains autonomes à différents niveaux d'autonomie. Ce travail est totalement novateur car, à notre connaissance, aucune étude n'avait été réalisée sur le train autonome à ce jour. De plus, si de nombreux travaux visent l'acceptabilité du véhicule autonome (le plus souvent la voiture particulière), ils sont le plus souvent basés sur des questionnaires. Ainsi, on sait très peu de choses sur ce qui vient spontanément à l'esprit des citoyens sur les véhicules autonomes (Lemonnier et al., 2020).  Les résultats montrent que la sécurité de la conduite du train autonome n'est pas un sujet d'inquiétude contrairement à la sureté à bord ou la qualité du service client. Les participants appréhendent la disparition du personnel à bord plus que celle du conducteur et craignent que la supervision à distance laisse les usagers désemparés en cas de souci quelconque (Lemonnier et Adelé, 2021). Des résultats sont attendus pour 2022 sur les entretiens menés auprès d'agents SNCF.

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SODOYERDavid

GHAZELMohamed

BERBINEAUMarion

AMBELLOUISSébastien

ADELÉSonia

MEURIECyril

SCOOP@F est un projet pilote de pré-déploiement de systèmes de transport intelligents coopératifs (STI-C) en France et  d'interopérabilité transfrontaliére de ceux-ci avec l’Espagne, le Portugal et l’Autriche. Il est fondé sur les communications et le partage d’informations entre les véhicules et les infrastructures routières. C'est est un projet collaboratif Européen au service d’une mobilité plus sûre et plus durable, regroupant de multiples acteurs aux côtés du Ministère des transports, tels que les 2 constructeurs automobiles français, des gestionnaires d’infrastructure, 5  grandes régions en France et des partenaires scientifiques. Il est soutenu par la Commission Européenne qui participe au financement à hauteur de 50 pour cent. Objectifs généraux :  SCOOP@F doit permettre d’améliorer la sécurité routière et la fluidité du trafic, par une transmission automatique des évènements inopinés survenant à un véhicule aux véhicules en amont et au gestionnaire, par la fourniture au gestionnaire de données complémentaires sur la vitesse, et par la possibilité offerte au gestionnaire d’afficher directement des événements dans les véhicules. Il doit permettre également  d’améliorer la sécurité des agents par une information directe des usagers, dans leur véhicule, sur les chantiers et interventions en cours, même non programmées. Le projet SCOOP permet aux usagers de saisir eux-mêmes sur l’IHM certains événements tels que des accidents non-sécurisés, des animaux ou piétons sur la route ou des obstructions de route. Les IHM des constructeurs ont été adaptées pour ce besoin, également pris en compte chez les gestionnaires.

SCOOP@F est le seul projet de pré-déploiement de C-ITS en Europe construit sur une coopération entre gestionnaires routiers, chercheurs et constructeurs automobile, qui s’est confronté à tous les défis de la vie réelle : respect de la vie privée, cybersécurité,  interopérabilité.

Evaluation  : Un  résultat de ce projet clé est l'évaluation des services C-ITS Day 1 et Day 1,5 et de la technologie associée, que ce soit en termes d'acceptabilité usagers, en termes d'impact  des Systèmes C-ITS sur le trafic et la pollution(travaux du LICIT, en simulation)  sur l'organisation du travail des gestionnaires (travaux du GRETTIA), sur les effets sanitaires pour l'humain (travaux du LEOST), sur l'hybridation de  communications en ITS-G5 ou cellulaire (travaux de Erena) ou encore sur la responsabilité juridique associée à l'utilisation des C-ITS (travaux de TS2).

Noter que les C-ITS sont portés en premier lieu par l'utilisation de la technologie de communication ITS-G5. Une Architecture hybride ITS-G5 et cellulaire a été spécifiée, déployée  et évaluée. Scoop a ainsi permis la définition des spécifications fonctionnelles et techniques des futurs systèmes de transport coopératifs :  résultat clef porté au niveau européen à travers la C-Roads plate-forme permettant ainsi une harmonisation des profils C-ITS et assurant ainsi une réelle interopérabilité des systèmes à travers l'Europe. 

 Scoop a ainsi débouché sur un cahier des charges détaillé des futurs systèmes de transport coopératifs prenant en compte toutes les questions clefs de production industrielle. A l'issue du projet les constructeurs automobiles se tiennent prêt à produire des véhicules communicants et les gestionnaires d'infrastructure à les accueillir pour délivrer les services prévus.

SCOOP@F est un projet pilote de pré-déploiement de systèmes de transport intelligents coopératifs (STI-C) en France et  d'interopérabilité transfrontaliére de ceux-ci avec l’Espagne, le Portugal et l’Autriche. Il est fondé sur les communications et le partage d’informations entre les véhicules et les infrastructures routières. C'est est un projet collaboratif Européen au service d’une mobilité plus sûre et plus durable, regroupant de multiples acteurs aux côtés du Ministère des transports, tels que les 2 constructeurs automobiles français, des gestionnaires d’infrastructure, 5  grandes régions en France et des partenaires scientifiques. Il est soutenu par la Commission Européenne qui participe au financement à hauteur de 50 pour cent. Objectifs généraux :  SCOOP@F doit permettre d’améliorer la sécurité routière et la fluidité du trafic, par une transmission automatique des évènements inopinés survenant à un véhicule aux véhicules en amont et au gestionnaire, par la fourniture au gestionnaire de données complémentaires sur la vitesse, et par la possibilité offerte au gestionnaire d’afficher directement des événements dans les véhicules. Il doit permettre également  d’améliorer la sécurité des agents par une information directe des usagers, dans leur véhicule, sur les chantiers et interventions en cours, même non programmées. Le projet SCOOP permet aux usagers de saisir eux-mêmes sur l’IHM certains événements tels que des accidents non-sécurisés, des animaux ou piétons sur la route ou des obstructions de route. Les IHM des constructeurs ont été adaptées pour ce besoin, également pris en compte chez les gestionnaires.

SCOOP@F est le seul projet de pré-déploiement de C-ITS en Europe construit sur une coopération entre gestionnaires routiers, chercheurs et constructeurs automobile, qui s’est confronté à tous les défis de la vie réelle : respect de la vie privée, cybersécurité,  interopérabilité.

Contacts Université Gustave Eiffel

IMINEHocine

WAHLMartine

OrtizMiguel

GUILBOTMichèle

DIONISIOCorinne

BERBINEAUMarion

HedhliAbdelmename

EL FAOUZINour-Eddin

SEETHARAMDOODivitha

ADELÉSonia

BHOURINeïla

Le Projet européen Indid (Connecting Europe Facility 2014-2020) porte sur le déploiement pilote d’ITS coopératifs sur des nœuds urbains en lien avec des corridors.  Indid (Infrastructure Digitale de Demain) s'inscrit dans la continuité des projets Sccop@F, C-Roads et Intercor,vise à preparer la mobilité du futur.

Le Projet européen Indid (Connecting Europe Facility 2014-2020) porte sur le déploiement pilote d’ITS coopératifs sur des nœuds urbains en lien avec des corridors.  Indid (Infrastructure Digitale de Demain) s'inscrit dans la continuité des projets Sccop@F, C-Roads et Intercor,vise à preparer la mobilité du futur.  Il commencera fin 2019 et s'achevera en 2023 et  a plusieurs objectifs :

• Continuer à démocratiser les C-ITS, en incluant de nouveaux acteurs dans le cercle C-ITS. Des nouveaux sites d’expérimentation, s’ajoutant aux projets Pilotes existants, permettront d’étendre la couverture des services.
•  Améliorer les conditions de délivrance des services C-ITS :  rechercher une meilleure performance en particulier par l’hybridation technologique(ITS G5, Cellulaire, 5G) et l'interoperabilité des systèmes ou le développement d'application smartphone type C-The-Difference
•     développer des cas d'usages urbains (jusqu'alors focalisés sur l'interurbain)
•     Développer et expérimenter l’intégration d’intelligence sur l’infrastructure routière, pour faciliter l’expérience usagers, protéger et sécuriser les usagers vulnérables, augmenter la perception des usagers et des véhicules et préparer les conditions d’une mobilité augmentée et autonome.

Le consortium rassemble 24 partenaires pour un budget total de 21,5 M\euro \ dont 1,6M\euro \ en coût complet pour l’Ifsttar (subvention de l’ordre de 800k\euro ). 3 sites français : Bordeaux, Marseille, Paris.

Contacts Université Gustave Eiffel

BetailleDavid

GHAZELMohamed

DIONISIOCorinne

BERBINEAUMarion

HedhliAbdelmename

EL FAOUZINour-Eddin

SEETHARAMDOODivitha

LAHAROTTEPierre-Antoine

JacobBernard

SOMMASéverine

ADELÉSonia

A partir d'une étude par questionnaire sur l'ensemble de la région Ile-de-France, ce projet vise à répondre à la question suivante : la crise de la COVID-19 peut-elle être un accélérateur de changement de comportement de mobilité favorable à la transition écologique ?

La crise de la COVID-19, survenue en 2020, a eu des conséquences économiques, sociales et environnementales. Les politiques publiques mises en place par le gouvernement afin de protéger la population ont impacté la mobilité quotidienne des français à court terme. L’objectif du présent projet est d’essayer de répondre à la question suivante : la crise de la COVID-19 peut-elle être un accélérateur de changement de comportement de mobilité favorable à la transition écologique ? Nous considérerons trois principaux axes de recherche pour apporter un éclairage. Le premier axe (i) analysera et caractérisera les changements de comportements adoptés depuis le premier confinement (par rapport à la période avant-crise) afin d’obtenir différents profils d’individus en fonction de leur évolution de comportement de déplacement. Le deuxième axe (ii) se focalisera sur la différenciation territoriale dans les trajectoires de mobilité : existe-t-il des territoires où un report modal vers des modes dits durables a été favorisé et au contraire des territoires où un report modal plus important vers la voiture particulière a été observé ? Enfin, le troisième axe (iii) consistera à analyser comment les politiques publiques peuvent profiter de cette dynamique pour innover et accélérer la transition écologique dans les transports en fonction des profils individuels et des territoires (implémentation du véhicule autonome, déploiement sur différents territoires des véhicules hydrogènes).