Mes intérêts de recherche portent principalement sur les inégalités sociales qui s’objectivent dans et par les pratiques de mobilité, en vue de proposer un regard critique et des pistes d’intervention en faveur de déplacements « durables ».
Il s’agit d’examiner les enjeux identitaires des pratiques de mobilité afin de comprendre comment l’asymétrie des relations sociales, liée aux groupes d’appartenance, participe à expliquer les particularités des déplacements des individus ; et in fine les ségrégations socio-spatiales déjà existantes.
Une attention particulière est portée sur l’analyse des processus psychosociologiques qui influencent les formes de mobilité selon la position sociale des individus ; comme par exemple l’étude des représentations des modes utilisés ou de l’espace urbain, de l’acceptabilité des règles, de la confiance accordée aux politiques publiques, ou pour le dire autrement des pensées sociales afférentes et des conditions d’occurrence de leur influence.
A cette fin, le contexte objectif, tel que l’environnement social et/ou spatial, dans lequel s’inscrit la pensée et la pratique est particulièrement abordé. La réalisation d’analyses contextuelles conduit notamment à une démarche transdisciplinaire ; où par exemple l’apport cartographique permet de relever des schémas explicatifs des enjeux de justice sociale et d’identifier des leviers d’action psychosociaux.